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FAUT-IL SACRIFIER AU "CRITIQUEMENT CORRECT" ? LIBRES PROPOS - MADELEINE BERTAUD






NOTES


[1] Dans le reportage de Jean-Louis Tremblais et Patrick Aventurier, "La deuxième vie des Khmers rouges", p. 59. C'est en 1975 que commença le génocide cambodgien, et en 1993 que fut rétablie la monarchie, sous forme constitutionnelle.
[2] Les Fondements de l'histoire littéraire, de Saint-René Taillandier à Lanson, Paris, Champion, 2002. Ouvrage couronné par l'Académie française (prix Roland de Jouvenel 2003).
[3] Elle fait toujours référence : Montaigne, Les Essais, édition [...] préparée par Pierre Villey, rééditée sous la direction et avec une préface de V.-L. Saulnier, Paris, P.U.F., [1965] 1978, 2 volumes.
[4] La carrière ne se confond pas avec la vie, mais si pour certains auteurs la connaissance de la biographie sert peu à comprendre l'oeuvre, il en va tout autrement pour d'autres : comment comprendre en profondeur les romans de Stendhal si l'on ignore ce que fut la vie d'Henri Beyle ?
[5]Certes, il passe dans les oeuvres quelque chose de l'inconscient de leurs auteurs, et pour un écrivain comme le dernier Maupassant, ce phénomène ne peut être ignoré. Mais nous sommes là dans un cas de rencontre entre le pathologique et la création, qui n'est pas courant.
[6] Des Métaphores obsédantes au mythe personnel, José Corti, 1963, p. 13.
[7] Barthes, Essais critiques, Seuil, "Tel quel", p. 251.
[8] Éd. J.-J. Pauvert, "Libertés", 1965.
[9] Pour plus de précisions, voir Noémi Hepp, "Quarante ans après un célèbre duel, retour à Raymond Picard", L'Histoire littéraire : ses méthodes et ses résultats, Mélanges offerts à Madeleine Bertaud, réunis par Luc Fraisse, Genève, Droz, 2001, p. 23-36. L'article de N. Hepp, que je suis de près, est particulièrement bien informé, celle-ci ayant eu accès au dossier de presse de l'époque conservé par Madame Christiane Picard.
[10] Antoine Compagnon, Le Démon de la théorie, littérature et sens commun, Seuil, 1998.
[11] Molière, Le Tartuffe ou l'Imposteur, III-6, v. 1674-1675.
[12] Art poétique, Chant I, v. 154.
[13] Jean Serroy, Roman et réalité, les histoires comiques au XVIIe siècle, Paris, Minard, 1981.
[14] Charles Sorel, Histoire comique de Francion, éd. de Fausta Garavini, Gallimard, "Folio classique", p. 80. Yves Giraud, "'Mais j'étais un grand trompeur...' Franchise et tromperie ou le double jeu de Francion", Littératures Classiques, 41, 2001, p. 41-48.
[15] J'ajouterai : est-on prêt à sacrifier ses ambitions de carrière ? Développer cet aspect de la question m'écarterait par trop du champ des études littéraires pour que je le fasse dans le cadre de cet article. Mais les universitaires le connaissent bien !
[16] Les structures narratives des tragédies de Corneille, Paris, Klincksieck, 1976.
[17] On lira aussi, du même, La pensée du roman, Gallimard, NRF essais, 2003.
[18] M. Bertaud (dir.), Les Grandes Peurs. 1. Diable, fléaux, etc. ; 2. L'Autre, Travaux de Littérature publiés par l'ADIREL, vol. XVI et XVII. Diffusion Droz, Genève.
[19] Voir La jalousie dans la littérature française au temps de Louis XIII, Analyse littéraire et histoire des mentalités, Genève, Droz, 1981, Avant-propos : " [...] jamais je ne considère qu'une oeuvre m'apporte suffisamment si elle ne me dit l'homme".
[20] Défense des lettres. Biologie de mon métier, 18e édition, Paris, Mercure de France, IV, 1.
[21] Eugène Ionesco, Non, trad. de Marie-France Ionesco, Paris, Gallimard, 1986, p. 220. Cité par Mariana Perianu dans "Le nazisme et le communisme : peurs et antidotes dans les écrits d'Ionescu", Les Grandes Peurs, II, op. cit., p. 482.